Pose et dépose de vernis classiques ou semi-permanents, pose de faux ongles à l’aide de gels ou de résines, décoration de type “nail art”… autant d’activités qui exposent des travailleurs, en majorité des femmes, à des produits chimiques dangereux.
Certaines des substances contenues dans les résines, colles, dissolvants et vernis utilisés par les prothésistes ongulaires peuvent entraîner la survenue de réactions allergiques cutanées et/ou respiratoires, à l'origine de 75 % des pathologies professionnelles diagnostiquées dans ce secteur.
Les gestes répétitifs, les postures de travail assises prolongées, contraignantes ou encore les vibrations d’outils, utilisés par exemple pour le polissage de l’ongle, peuvent aussi favoriser la survenue de troubles musculosquelettiques (TMS), soient 15 % des consultations. La plupart des accidents du travail dans ce secteur sont causés par des chutes (46 %) et de la manutention (38 %).
Dans le secteur de la beauté, 97 % de la profession est féminine et les ¾ ont moins de 30 ans.
Pour aider les professionnels de ce secteur à identifier et évaluer les différents risques, un nouvel outil Oira «Soin et prothésie ongulaire» a été élaboré par l'INRS en collaboration avec les associations professionnelles du secteur.